Il témoigne « L’audit s’est bien déroulé, nous n’avons eu aucun écart »

« La première démarche que nous avons dû faire avant fin février, c’est rendre l’étude d’indépendance à notre organisme certificateur. Elle a été faite par notre directeur administratif et financier. L’étude montre notamment que nous sommes bien en dessous des 10 % de prise de participation dans une société de conseil. Au vu de la structuration de notre capital, cela n’a pas été trop compliqué. Ensuite, nous avons choisi de faire un audit complet en septembre. Nous aurions dû être audités en décembre, nous avons pris un peu d’avance. L’audit s’est bien déroulé, nous n’avons eu aucun écart. L’auditeur a regardé qui était le référent CEPP, moi en l’occurrence. On lui a montré notre catalogue de fin d’année, avec les produits et les EPI, les formations faites auprès de nos commerciaux, etc. Il a rencontré des techniciens pour leur poser des questions, leur demander s’ils faisaient encore de la préconisation phytos et ce qu’ils répondaient à un agriculteur demandant un conseil. Notre ressenti, c’est que pour l’auditeur ce n’était pas simple, ce qui est compréhensible. L’absence de précos phytos est un point très délicat, compliqué à auditer si on ne trouve pas de preuve réglementaire du contraire. Pour nous, il reste des questions en suspens, notamment concernant la limite entre information à l’utilisation d’un produit et préconisation. J’attends encore des éclaircissements du ministère de l’Agriculture. »